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samedi 2 février 2019

VE10-1 Fukushima par TF1


Le VE : Innovation pérenne ou rêve écologiste ?
« Dans un monde inondé d’informations sans pertinence, le pouvoir appartient à la clarté. »  Yuval Noah Harari


VE10 - Infox (fake news) : Fukushima

TF1 est la plus ancienne chaîne de télévision française, et détient encore la première audience. Elle est généralement considérée comme factuelle et raisonnablement neutre. Cette infox a été diffusée le dimanche 10 mars 2013, à l’ouverture du journal de 20 heures.




La présentatrice était Claire Chazal, alors âgée de 58 ans, présentatrice star très expérimentée, ayant fait des études de haut niveau : HEC et un DEA d’économie. Elle ouvre le journal sur la phrase suivante :

« Aujourd’hui, c’est le deuxième anniversaire de la catastrophe de Fukushima qui a fait 19 000 morts… ».

Rappelons les faits du 10 mars 2011 :

Un séisme sous-marin séculaire d’une magnitude 9 provoque un tsunami de 10 mètres de hauteur qui ravage le littoral NE du Japon sur plusieurs centaines de kilomètres et fait en quelque minutes plus de 18 000 morts, principalement par noyade.

La centrale nucléaire de type EBR (eau bouillante) côtière située à Fukushima résiste parfaitement au séisme (magnitude locale 7), mais, postérieurement, le tsunami détruit certaines de ses infrastructures, et notamment sa liaison au réseau électrique nippon, ce qui amène l’arrêt du refroidissement et une perte de contrôle des trois tranches en service. Il en résulte la fusion successive des trois cœurs, et des émissions d’hydrogène à l’origine de l’explosion de deux des enceintes de confinement. L’ensemble produit une pollution atmosphérique et maritime massive, d’où l’évacuation de la centrale et de vastes territoires autour de cette centrale par les autorités japonaises. Ces dispositions ont néanmoins permis d’éviter tout mort direct. Ce grave accident nucléaire est donc resté matériel et environnemental, et n’a fait aucune victime, ni directe par explosions, ni par la radioactivité postérieure dont les doses reçues par les personnels d’intervention, et a fortiori par les populations, sont restées inférieurs aux normes. (Source IRSN)

Utiliser le seul nom de la centrale nucléaire situé à 100 km au sud de l’épicentre pour désigner le tsunami, sans prononcer ce dernier mot, suggère que la centrale nucléaire a fait 19 000 morts, et qu’il est donc essentiel de renoncer à une production aussi dangereuse.

Comment une information aussi fausse a-t-elle été possible ?

Cette question reste sans réponse. En revanche, elle prépara l’opinion à la loi sur la transition énergétique qui commet l’erreur d’imposer à court terme un plafond à la production nucléaire décarbonée, à 50% du total, alors que la réduction des émissions de CO2 est d’urgence absolue, et qu’elle ne pourra pas être obtenue par les seules énergies vertes intermittentes.


Mais cette loi est aussi, paradoxalement, un obstacle au véhicule électrique, qui, à défaut d’électricité décarbonée, perd l’essentiel de son intérêt !

vendredi 8 décembre 2017

1 - Tableau des énergies primaires

  • Le rayonnement solaire (lumière et chaleur) dû aux réactions de fusion nucléaire dans le soleil, qui débouche sur :
    • La photosynthèse qui extrait le carbone contenu dans le gaz carbonique (dioxyde) pour en faire de la cellulose et autres composants de la biomasse dont :
      • le bois de chauffage et,
      • après fermentation, sur de très longues durées, les combustibles fossiles : lignite, charbon, pétrole, gaz naturel.
    • L’évaporation de l’eau de mer, génératrice :
      • des précipitations, notamment sur les reliefs où elles engendrent l’énergie hydraulique,
      • des différences de pressions atmosphérique.
    • De l’électricité sur des panneaux photovoltaïques au silicium
  • La rotation de la terre (énergie cinétique) sur son axe qui :
    • transforme ces différences de pression atmosphérique en vent, d’où l’énergie éolienne, et, par interaction avec la surface de la mer, (théoriquement) houlomotrice.
    • entraîne une variation locale des force gravitationnelles du soleil et de la lune, provoquant les marées utilisées par des centrales marémotrices (niveaux) ou des hydroliennes (courants).
  •  Les réactions nucléaires :
    • Naturelles dans l’écorce terrestre, qui donnent la chaleur de la géothermie profonde
    • De fusion provoquée, dans les centrales électronucléaires, qui créent de la chaleur dans l’eau primaire, utilisée directement (EBR) ou après échangeur (EPR) dans une turbine à vapeur.
    • De fission provoquée, à l’étude dans « Iter », dont on espère tirer également de la chaleur à un horizon lointain et indéterminé, et dans la fusion de l’hélium 3 importé de la lune !


Notons que toutes les énergies primaires sont issues de réactions nucléaires actuelles ou anciennes, y compris celles de la formation du système solaire et de ses planètes.

Ces énergies primaires peuvent :
  •  Soit être utilisées directement ou après une transformation minime :
    • Bois de chauffage, transformé ou non en granulés
    • Pétrole après raffinage (distillation permettant de séparer GPL, essence, gazole, fioul lourd, paraffine et divers composants aromatiques et/ou indésirables)
    • Gaz naturel après traitements divers, dont désulfuration et odorisation.
    • Autrefois, les moulins à eau (hydraulique), de même que les moulins à vent (éolien), actionnaient directement la meule du meunier ou les premières machines.
  • Soit être converties dans une autre forme d’énergie, principalement en électricité :
    • La chaleur résultant de la combustion des énergies renouvelables ou fossiles aussi bien que de la fission nucléaire, est convertie par un moteur thermique ou une turbine à vapeur ou à gaz, en énergie mécanique, elle-même immédiatement convertie en électricité par un alternateur.
    • Les énergies mécaniques hydraulique et éolienne sont systématiquement converties en électricité.
    • La lumière du soleil est convertie en électricité par des panneaux photovoltaïques (PPV).
Analyse et comparaison des énergies primaires

Nous associons chacun des tableaux ci-dessous à un message dédié qui analyse les avantages et inconvénients de chacune des énergies primaires (lignes 1 à 27) selon six critères essentiels (colonnes a à f du tableau de synthèse) :
  • a. Coût
  • b. Facilité de transport
  • c. Possibilité de stockage
  • d. Durabilité, caractère renouvelable
  • e. Emissions de CO2 résultant de leur utilisation
  • f. Disponibilité par rapport aux variations de la demande
Le titre de chaque tableau est un lien vers l'analyse détaillée.


Energies mécaniques renouvelables, non directement utilisables
Hydraulique d’eau douce
Fil de l’eau
1
Eclusées
2
Haute chute
3
STEPs
4
Hydraulique maritime
Marémotrice
5
Hydrolienne
6
Houlomotrice
7
Eolien
Terrestre
8
Maritime
9

   
    Barrage de Bort-Les-Orgues (Corrèze)

    Champ d'éoliennes

Energie solaire renouvelable, non directement utilisable
Panneaux photovoltaïq.
Diffus sur toit
10
Fermes PPV
11

     Ferme solaire de Cestas (Gironde)
                                   
Energies thermiques non renouvelables,
directement utilisables
Fossile solide
Charbon
12
Lignite
13
Fossile liquide
Fiouls lourds
14
Gazole, Fioul
15
Cogénération
16
Essence
17
GPL
18
Fossile gaz
Gaz naturel
19
Fission nucléaire
20

     Puits de pétrole

Thermique renouvelable, directement utilisable
Solaire
Naturel
21
Capteurs therm.
22
Biomasse et bio- carburants
Biomasse brute
23
Granulés
24
Bioéthanol
25
Biodiesel
26
Géothermie profonde
27

      Chauffe-eau solaire