Dans l’onglet CO2 :
Les énergies :
Les utilisations :
Sujets Connexes
Chauffage process
(Colonne w du tableau de synthèse)
Des températures plus ou moins élevées, et des apports de chaleur sont nécessaires à de nombreux process de production industrielle pour lesquels l’origine de la chaleur ne s’impose pas. Citons :
- Le ciment
- Les céramiques
- L’industrie chimique et pétrolière (distillation)
- Les alliages métalliques
- La plasturgie
- L’agroalimentaire
- La chimie
- Le séchage
- ...
Electricité process
Certaines industries requièrent
de l’électricité en tant que telle dans leur process de production.
Citons :
- L’électrolyse :CO2,
- Production d’aluminium
- Traitements de surface
- Production d’hydrogène (potentiellement)
- L’aciérie électrique
- La soudure dans plusieurs variantes (TIG, MIG, UM, plasma, par points …)
- ...
(Colonne y du tableau de synthèse)
La quasi-totalité des industries requièrent de l’électricité qui est transformée en énergie mécanique par des moteurs ou actionneurs électriques :
- Ventilation
- Refroidissement et cryogénie
- Manutention, levage
- Broyage, concassage, mélange
- Machines-outils, machines-transfert, automates de production, robots
- Production d’air comprimé
- Centrifugeuses
Hauts-Fourneaux et convertisseurs
(Colonne z du tableau de synthèse)
Rappelons que la fonte est obtenue par réduction du minerai de fer par le carbone suivant les réactions simplifiées :
2 C + O2
à 2 CO
2 Fe2
O3 + 3 CO à
4 Fe + 3 CO2
Le coke (carbone presque pur
obtenu par distillation du charbon dans les fours à coke) est donc utilisé ici
avant tout en qualité de réducteur chimique, et accessoirement seulement pour son apport
de chaleur. Il est donc impossible de lui substituer une autre forme de
chaleur : le carbone est partie intégrante de la réaction.
Les convertisseurs qui produisent
l’acier à partir de la fonte procèdent également par oxydation du carbone
résiduel contenu dans la fonte. Ils émettent donc aussi du CO2,
inévitablement.
Rappelons aussi que
« l’aciérie électrique » n’est pas un substitut de l’aciérie
classique. Elle ne sert qu’à retransformer des ferrailles en lingots.
La sidérurgie fait donc partie des activités pour lesquelles le carbone
n’est pas substituable : elle ne participera pas à la réduction des
émissions de CO2 autrement que par amélioration de l’efficacité, ici
dite « mise (Kg de coke) aux mille (kg de minerai de
fer) », qui a été fortement réduite dans le passé, mais approche de
sa limite théorique, ou par captation du CO2, dont la faisabilité
économique reste à démontrer.