Dans l’onglet CO2 :
Les énergies :
Les utilisations :
Sujets Connexes
De nombreuses installation
agricoles ou d’élevage doivent être chauffées. Pour ce faire, elles utilisent
depuis longtemps les énergies les plus variées :
- Le charbon pratiquement disparu.
- Rarement, le fioul lourd.
- Couramment, le gazole, le GPL et le gaz naturel
- A très grande échelle, le chauffage solaire dans les serres qui ont donné leur nom à « l’effet de serre » pour désigner la rétention de la chaleur solaire.
- Couramment, la biomasse, et sa variante, le biogaz (méthane) de fermentation qui constitue pour l’élevage un produit annexe significatif pouvant être revendu. C’est pratiquement, en dehors de l’hydraulique, la seule énergie renouvelable qui ne soit pas intermittente, pace qu’elle est stockable, qualité essentielle !
- Les granulés de bois
Eclairage
Sa problématique n’est pas
spécifique à l’agriculture ou l’élevage.
Tracteurs et machines mobiles
(Colonne v du tableau de synthèse)
Actuellement, les tracteurs, moissonneuses-batteuses et machines de récolte et machines mobiles diverses tirent toutes leur énergie du gazole, d’autant mieux adapté que le gazole agricole, dit GNR (Gazole Non Routier), bénéficie d’un taux de TICPE réduit.
Comme sur un tracteur routier, le
tracteur agricole est un engin très puissant, pouvant travailler en continu à
puissance élevée (labour, moisson) et compact, sur lequel il n’est guère
envisageable d’électrifier la chaîne de traction, même partiellement.
Leur fonctionnement au biodiesel
sans gros inconvénient, ou au biogaz avec de sérieux inconvénients de masse et
de volume des réservoirs pressurisés, pourrait à la rigueur être envisagé mais,
leur production demeurant limitée, et n’étant certainement pas une solution
d’avenir car concurrente à l’alimentation, ces biocarburants ne pourront pas
remplacer le gazole dans toutes ses applications, et il est peu probable que les
applications agricoles soient les mieux adaptées.
Pêche
La motorisation des bateaux de
pêche est presque toujours assurée par des moteurs diesel alimentés en gazole
(GNR). Là encore, leur remplacement est problématique, et le potentiel d’amélioration
de l’efficacité énergétique directe portant sur les moteurs, les hélices et les
carènes, est limité. On pourrait envisager par exemple d’utiliser des
inverseurs ayant deux vitesses avant, l’une rapide pour la croisière, l’autre
lente pour le chalutage, afin d'optimiser le point de fonctionnement du moteur
sans tomber dans les défauts des hélices à pas variable dont le profil ne peut
pas être optimum à tous les pas, mais on ne parle ici que de gains en
pour cents. L’hybridation n’apporte rien, et l’électrification complète est
impossible, même en équipant les bateaux de PPV dont la puissance ne peut être
suffisante le jour, et est nulle la nuit. L'adjonction de voiles, trop contraignante en termes d'architecture et d'utilisation, n'est pas sérieusement envisageable, malgré la passion que l'auteur porte à ce mode de propulsion.
En revanche, c’est l’efficacité de la pêche elle-même qui
s’est énormément améliorée au point d’avoir réduit les ressources halieutiques,
ce qui a conduit à réduire les flottes de bateaux de pêche dans de larges
proportions sans réduction significative des prises. Ceci s’explique par la
localisation des bancs de poissons par les sondeurs électroniques : grâce
à eux, les pêcheurs ne pêchent que là où il y a des poissons préalablement localisés. Si les moyens de
localisation s’améliorent encore, ce qui est plausible, le nombre de bateaux
pourra encore être réduit, sous peine de voir s’effondrer les ressources
halieutiques. La pêche électrique améliore encore largement cette efficacité, mais
est encore plus dangereuse pour la ressource halieutique.
Mais paradoxalement, les prises étant globalement limitées par la réglementation, ou par la ressource qui justifie cette réglementation, l’efficacité de la pêche s'accroît et se traduit par une moindre consommation énergétique.
Mais paradoxalement, les prises étant globalement limitées par la réglementation, ou par la ressource qui justifie cette réglementation, l’efficacité de la pêche s'accroît et se traduit par une moindre consommation énergétique.