Dans l’onglet CO2 :
Les énergies :
Les utilisations :
Sujets Connexes
Les Panneaux PhotoVoltaïques (PPV)
(lignes 10 et
11 du tableau de synthèse)
L’énergie solaire est ici
qualifiée de lumineuse car seuls la lumière visible et les ultraviolets sont
capables d’apporter aux panneaux photovoltaïques (PPV) l’énergie des photons qu’ils
transforment en électricité. Elle a été ici envisagée dans deux cas un peu
différents :
- Les PPV installés sur des toitures préexistantes (ligne 10)
- Les fermes solaires (ligne 11) où les PPV sont posés sur des structures, le plus souvent fixes, mais pouvant être orientables, construites à cet effet.
Rappelons qu’un PPV ne fournit sa
puissance nominale que si son plan est perpendiculaire aux rayons du soleil au
zénith, condition qui ne peut être satisfaite que dans les latitudes
subtropicales. La perpendicularité est rarement obtenue, car l’orientation du
soleil varie constamment sous
nos latitudes (autour de 47° N ):
- En azimut, d’est en ouest sur un angle de 120° au solstice d’hiver à 240° au solstice d’été.
- En site maximum diurne, de 47°- 22°= 25° à 47°+ 22°= 69° selon les mêmes solstices.
Idéalement, les PPV devraient être mobiles en orientation selon deux axes :
- Selon un axe parallèle à l'axe de rotation terrestre pour suivre le soleil au cours de la journée,
- Selon un axe horizontal est-ouest, pour modifier son site à midi entre 25° et 69° du solstice d’hiver au solstice d’été, et inversement.
Smartflower - Image publicitaire
Pratiquement, la mobilité en
azimut est rare, et en site presque jamais réalisée, si ce n’est sur la « Smartflower »
ci-dessus qui ne cherche pas à alimenter le réseau.
Dans la pratique, les PPV
sont :
- Soit installés sur des toits inclinés de 15° à 60° et vaguement orientés au midi.
- Soit presque horizontaux dans les fermes solaires qui privilégient (du fait du tarif constant garanti) la production abondante et inutile de l’été au détriment de celle, faible et utile, de l’hiver, rendant ainsi cette énergie contra-cyclique.
Par surcroît, la nébulosité peut
réduire considérablement la production d’un PPV, ce qui est plus fréquent en hiver qu’en été, et accroît ainsi le caractère contra-cyclique.
Pour ces raisons, en dépit de la forte baisse de son coût du MWh, cette production restera loin d’être compétitive à l’instant où elle est produite sous nos latitudes. Cette compétitivité instantanée est la seule qui ait un sens, celle en prix moyen en étant totalement dépourvue, faute de possibilité de stockage à un prix acceptable.
Pour ces raisons, en dépit de la forte baisse de son coût du MWh, cette production restera loin d’être compétitive à l’instant où elle est produite sous nos latitudes. Cette compétitivité instantanée est la seule qui ait un sens, celle en prix moyen en étant totalement dépourvue, faute de possibilité de stockage à un prix acceptable.
Tableau partiel PPV :