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vendredi 8 décembre 2017

1 - Tableau des énergies primaires

  • Le rayonnement solaire (lumière et chaleur) dû aux réactions de fusion nucléaire dans le soleil, qui débouche sur :
    • La photosynthèse qui extrait le carbone contenu dans le gaz carbonique (dioxyde) pour en faire de la cellulose et autres composants de la biomasse dont :
      • le bois de chauffage et,
      • après fermentation, sur de très longues durées, les combustibles fossiles : lignite, charbon, pétrole, gaz naturel.
    • L’évaporation de l’eau de mer, génératrice :
      • des précipitations, notamment sur les reliefs où elles engendrent l’énergie hydraulique,
      • des différences de pressions atmosphérique.
    • De l’électricité sur des panneaux photovoltaïques au silicium
  • La rotation de la terre (énergie cinétique) sur son axe qui :
    • transforme ces différences de pression atmosphérique en vent, d’où l’énergie éolienne, et, par interaction avec la surface de la mer, (théoriquement) houlomotrice.
    • entraîne une variation locale des force gravitationnelles du soleil et de la lune, provoquant les marées utilisées par des centrales marémotrices (niveaux) ou des hydroliennes (courants).
  •  Les réactions nucléaires :
    • Naturelles dans l’écorce terrestre, qui donnent la chaleur de la géothermie profonde
    • De fusion provoquée, dans les centrales électronucléaires, qui créent de la chaleur dans l’eau primaire, utilisée directement (EBR) ou après échangeur (EPR) dans une turbine à vapeur.
    • De fission provoquée, à l’étude dans « Iter », dont on espère tirer également de la chaleur à un horizon lointain et indéterminé, et dans la fusion de l’hélium 3 importé de la lune !


Notons que toutes les énergies primaires sont issues de réactions nucléaires actuelles ou anciennes, y compris celles de la formation du système solaire et de ses planètes.

Ces énergies primaires peuvent :
  •  Soit être utilisées directement ou après une transformation minime :
    • Bois de chauffage, transformé ou non en granulés
    • Pétrole après raffinage (distillation permettant de séparer GPL, essence, gazole, fioul lourd, paraffine et divers composants aromatiques et/ou indésirables)
    • Gaz naturel après traitements divers, dont désulfuration et odorisation.
    • Autrefois, les moulins à eau (hydraulique), de même que les moulins à vent (éolien), actionnaient directement la meule du meunier ou les premières machines.
  • Soit être converties dans une autre forme d’énergie, principalement en électricité :
    • La chaleur résultant de la combustion des énergies renouvelables ou fossiles aussi bien que de la fission nucléaire, est convertie par un moteur thermique ou une turbine à vapeur ou à gaz, en énergie mécanique, elle-même immédiatement convertie en électricité par un alternateur.
    • Les énergies mécaniques hydraulique et éolienne sont systématiquement converties en électricité.
    • La lumière du soleil est convertie en électricité par des panneaux photovoltaïques (PPV).
Analyse et comparaison des énergies primaires

Nous associons chacun des tableaux ci-dessous à un message dédié qui analyse les avantages et inconvénients de chacune des énergies primaires (lignes 1 à 27) selon six critères essentiels (colonnes a à f du tableau de synthèse) :
  • a. Coût
  • b. Facilité de transport
  • c. Possibilité de stockage
  • d. Durabilité, caractère renouvelable
  • e. Emissions de CO2 résultant de leur utilisation
  • f. Disponibilité par rapport aux variations de la demande
Le titre de chaque tableau est un lien vers l'analyse détaillée.


Energies mécaniques renouvelables, non directement utilisables
Hydraulique d’eau douce
Fil de l’eau
1
Eclusées
2
Haute chute
3
STEPs
4
Hydraulique maritime
Marémotrice
5
Hydrolienne
6
Houlomotrice
7
Eolien
Terrestre
8
Maritime
9

   
    Barrage de Bort-Les-Orgues (Corrèze)

    Champ d'éoliennes

Energie solaire renouvelable, non directement utilisable
Panneaux photovoltaïq.
Diffus sur toit
10
Fermes PPV
11

     Ferme solaire de Cestas (Gironde)
                                   
Energies thermiques non renouvelables,
directement utilisables
Fossile solide
Charbon
12
Lignite
13
Fossile liquide
Fiouls lourds
14
Gazole, Fioul
15
Cogénération
16
Essence
17
GPL
18
Fossile gaz
Gaz naturel
19
Fission nucléaire
20

     Puits de pétrole

Thermique renouvelable, directement utilisable
Solaire
Naturel
21
Capteurs therm.
22
Biomasse et bio- carburants
Biomasse brute
23
Granulés
24
Bioéthanol
25
Biodiesel
26
Géothermie profonde
27

      Chauffe-eau solaire


mardi 7 juin 2016

Chauffage électrique : grille-pains ou panneaux radiants ?





Résumé

Pour porter une pièce à une température déterminée, les différents types de radiateurs électriques sont tous équivalents. En effet, une résistance électrique produit une énergie thermique (chaleur) toujours exactement égale à la puissance électrique consommée. Son rendement est toujours égal à 100%.

Trois modes de transmission de la chaleur :
  • par conduction, de proche en proche dans un métal,
  • par convection, c’est-à-dire par les déplacements naturels ou forcés des particules d’un fluide (eau, air ou autre),
  • ou par rayonnement dans l’infrarouge, la lumière visible ou l’ultraviolet.
Deux types principaux de chauffages domestiques électriques :
  • Des convecteurs, dont la résistance chauffe l’air ambiant.
  • Des panneaux radiants dans lesquels une partie de l’énergie thermique est émise par rayonnement  d’un panneau plus grand et plus chaud qu’un convecteur.
Le chauffage électrique, qui s’est développé depuis les années 70 grâce au bas prix de l’électricité nucléaire et à la hausse du prix du fioul, souffre d’une mauvaise image résultant de :
  • L’extension de la lutte des écologistes contre le CO2, au nucléaire qui  en est pourtant exempt,
  • Une réputation de  prix élevé, que le calcul ne confirme pas, mais qui est entretenue par une norme d’équivalence biaisée.

Les panneaux radiants, sèche-serviettes, soufflants, infrarouges sont-ils plus performants et plus économes que les convecteurs, surnommés « grille-pains » ?
Non. C’est le mode de transmission de la chaleur qui différent. Tous ont un rendement de 100%. Le choix se fera donc en fonction du prix et de l’utilisation.

  • Le panneau radiant rayonne davantage que le convecteur et agit directement sur les personnes présentes. La température dans la pièce est plus homogène et peut être légèrement inférieure sans perte de confort. À puissance égale, les deux techniques arriveront exactement à la même température moyenne dans une pièce.
  • Les radiateurs « sèche-serviettes », intermédiaires entre les deux précédents, utilisent convection et rayonnement.
  • Les radiateurs d’appoint soufflants utilisent la convection forcée. Ils  chauffent plus les personnes que la pièce. Ils ne sont pas silencieux. 
  • Les infrarouges muraux utilisés dans les salles de bains, beaucoup plus chauds, rayonnent dans le rouge et l’infrarouge. Leur temps d’utilisation limité les rend intéressants.
Le reproche d’air trop sec à l’encontre du convecteur est valable pour la quasi-totalité des chauffages classiques, électriques ou non : l’air extérieur froid, réchauffé sans apport d’eau, voit son humidité relative baisser fortement. On peut y remédier par apport d'eau par des saturateurs.

Les radiateurs à inertie solide ou fluide ne sont pas traités ici, mais leur rendement reste de 100%, avec une transmission plus ou moins différée.

Chauffage électrique : grille-pains ou panneaux radiants ?

Bases techniques

Création de chaleur par l’électricité : l’effet Joule :

Il traduit le fait que quand une intensité I (en ampères) traverse une résistance R (en ohms), une différence de potentiel U (en volts) apparaît entre les bornes de la résistance, selon la célèbre formule : U = R I, correspondant à une puissance électrique consommée égale à P = U I = R I² = U²/R.
Cette résistance dissipe alors une énergie thermique (chaleur, en joules) qui est EXACTEMENT EGALE  à l’énergie électrique consommée (en joules également). La chaleur étant la forme la plus dégradée de l’énergie, et cette dernière se conservant globalement,  le rendement ne peut donc être que 100%.

La transmission de la chaleur

Il existe trois moyens de transmettre la chaleur :
  • La conduction : si une barre solide est chauffée à une de ses extrémités, le reste de la barre s’échauffera progressivement jusqu’à l’autre extrémité, à une vitesse très variable selon sa longueur et son matériau. Il en va de même pour une paroi plate : si l’on chauffe un côté, la température de l’autre côté augmentera plus ou moins vite. C’est très apparent pour les métaux, et particulièrement pour l’argent, le cuivre et l’aluminium. Tout matériau est plus ou moins conducteur. S’il l’est très peu, il est qualifié d’isolant : polystyrène, mousses organiques diverses, laines et feutres organiques ou minéraux… La transmission par conduction est lente.
  • La convection : La chaleur issue de la source (effet Joule, combustion et toute réaction chimique exothermique, fission nucléaire) chauffe localement le fluide présent (air, eau, fumées, liquide caloporteur…) dont le déplacement permet de transporter cette chaleur ailleurs. Elle est dite naturelle si le fluide chaud se répartit spontanément dans l’ensemble du fluide, et forcée si son mouvement est obtenu artificiellement. Exemples de convections forcées, assez rapides:
    • Le fluide de refroidissement d’un moteur d’automobile transporte la chaleur indésirable des cylindres au radiateur extérieur qui la dissipera dans l’air.
    • L’eau primaire d’un réacteur nucléaire EPR transporte la chaleur utile créée par la fission dans les barres d’uranium, depuis le cœur jusqu’à l’échangeur où elle transmet sa chaleur à la vapeur d’eau secondaire.
    • L’eau d’un chauffage central, chauffée par la chaudière centrale, transporte sa chaleur utile vers les convecteurs des différents locaux.
  • Le rayonnement : Tout un corps porté à une température absolue T (degrés Kelvin) rayonne selon un spectre (gamme de longueurs d’onde) qui dépend de T. Ce rayonnement est faible et invisible jusque vers 800° K (527° C). Il augmente avec la température dans toutes les fréquences et particulièrement dans les fréquences élevées, atteignant le spectre visible du rouge au violet, et au-delà, dans l’ultraviolet. Le rayonnement est pratiquement instantané. Si la température est très élevée (filament de tungstène dans le vide d’une ampoule électrique traditionnelle), le rayonnement est prépondérant sur les autres transmissions. Il est directionnel : il ne chauffe que les surface qui l’absorbent. Le soleil chauffe la terre exclusivement par rayonnement, dans une large gamme du spectre incluant la lumière visible.
  • Cumul des modes : bien entendu, ces trois modes de transmission ne sont pas exclusifs l’un de l’autre. Ils sont souvent simultanés, dans des proportions très variables.
Les différents types de radiateurs électriques

L’effet Joule, très anciennement connu, a été utilisé pour le chauffage domestique dès la montée en puissance des réseaux électriques avant 1939, sous forme de convecteurs d’appoint mobiles fonctionnant par convection : l’air, au contact des résistances, s’échauffe, monte et circule dans la pièce. Dès les années 60, des chauffages principaux électriques ont apparu dans les logements. Dans les années 70, la baisse du prix de l’énergie électrique permise par la production électronucléaire, jointe à l’augmentation du prix du fioul domestique, les a généralisés à la majorité des logements construits depuis. Presque tous ces chauffages étaient de convecteurs muraux.

Le développement du chauffage électrique a néanmoins rencontré deux écueils :
  • L’audience accrue du mouvement écologiste dès les années 90 a amené, avec juste raison, une prise de conscience de l’opinion publique sur le risque climatique lié aux émissions de CO2 résultant de l’utilisation toujours croissante des combustibles fossiles. Sans  doute en raison de ses origines  antinucléaires et pacifistes, ce mouvement a paradoxalement inclut l’électronucléaire dans ses cibles, et a donc lutté contre le chauffage électrique, alors même que l’énergie électronucléaire n’émet pas de CO2, évite la consommation de combustibles fossiles et se trouve totalement déconnectée des armes atomiques.
  • La généralisation de convecteurs électriques dans des immeubles bon marché, pas ou très mal isolés, a débouché sur des consommations élevées qui ont amené l’image d’une énergie chère, ce que les chiffres ne montrent pas, mais qui est aussi induite par les normes de qualité énergétique des bâtiments, fortement biaisées, adoptées sous l’influence de ce même mouvement.
Ces écueils ont amené une défiance du public, et notamment des acquéreurs de logements neufs, comme des acquéreurs de radiateurs électriques en rénovation ou en appoint, vis à vis de ces convecteurs.

Ce sont des produits extrêmement simples, et très bon marché : une boîte plate en tôle, fixée au mur, ajourée en bas et en haut, comporte en bas une résistance électrique qui chauffe l’air, lequel circule naturellement de bas en haut comme dans une cheminée. Leur seule évolution a été le passage du thermostat électromécanique (bilame qui coupe le courant quand la température de de consigne est atteinte dans la pièce) au thermostat électronique qui assure la même fonction, mais beaucoup plus fréquemment et silencieusement, avec la perception d’une puissance réduite et continue améliorant le confort.


Image « Pages-Energie »

Les fabricants et les promoteurs de convecteurs ont cherché à segmenter leur gamme et à lui apporter de la valeur ajoutée. Faute de pouvoir jouer sur le rendement, qui est de toujours de 100% par nature, ils ont cherché à jouer sur la transmission de la chaleur, et ont fait la promotion des panneaux radiants. Ceux-ci se caractérisent par un panneau à une température plus élevée que les parois d’un convecteur, protégé par un grillage pour prévenir les brûlures, et de surface plus élevée, de manière à augmenter  le rayonnement par rapport à la convection, bien que les deux modes existent naturellement dans les deux types d’appareils.


Image « MaisonBrico »

Le rayonnement est absorbé par tout ce qu’il rencontre : murs et cloisons de la pièce, mobilier et personnes présente. La perception directe de la chaleur par les personnes permet d’assurer leur confort avec une température un peu plus basse dans la pièce, ce qui peut amener une petite économie. Selon le nombre d’appareils installés, le panneau radiant amène aussi une température un peu plus homogène.  Mais il faut bien comprendre que :
  • En l’absence de personnes présentes, un convecteur ou un panneau radiant de même puissance aboutiront exactement à la même température moyenne de la pièce.
  • Pour que le panneau radiant apporte un petit avantage de confort, les personnes doivent être placées face à lui, sans écran interposé (meuble, autre personne…), et assez près : si la distance double, le rayonnement reçu par la personne est divisé par quatre.
Vendus nettement plus cher, ils ont reconstitué les marges des fabricants et distributeurs qui en ont assuré la promotion, parlant à tort de « meilleur rendement » et dévalorisant abusivement les convecteurs qualifiés de « grille-pains ».

Sans nier le petit avantage des panneaux radiants pour le chauffage des personnes (et seulement d’elles) leur supplément de prix n’est pas toujours justifié. Pratiquement, ils sont à conseiller dans les salles de séjour, mais apportent peu dans une chambre  à coucher. 

Les radiateurs « sèche-serviettes » sont intermédiaires entre les précédents: leur grande surface améliore le rayonnement, mais ils sont à plus basse température que les panneaux radiants.  Leur structure très divisée est favorable à la convection.


Radiateur Bahia AirElec

Au-delà des panneaux radiants, les infrarouges muraux utilisés dans les salles de bains, beaucoup plus chauds, sans écran de protection fin, ce qui oblige à les placer en hauteur, rayonnent dans le rouge et l’infrarouge. Leur temps d’utilisation limité les rend économiquement intéressants : ils chauffent les personnes beaucoup plus que la pièce, et ce, juste pendant le temps nécessaire. Binaires (en marche ou arrêtés), leur confort est discutable.


Image Noirot

A l’inverse, les radiateurs d’appoint soufflants transfèrent la chaleur principalement par convection forcée. Ils sont directionnels et donc aptes à chauffer des personnes proches plutôt que la pièce, pendant le temps strictement nécessaire, et donc économiques, en concurrence directe avec les infrarouges. Mais ils ne sont pas silencieux, et pas à l’optimum du confort thermique.


Image Tecnolec publiée par Darty

Les arguments usuels contre le convecteur qui apporterait une chaleur trop sèche sont fondés, mais malheureusement partagés avec presque tous les autres types de chauffage : quand l’air froid extérieur, à 5°C par exemple, ayant une humidité relative de 50% (réputée agréable) est chauffé à 22°C sans apport d’eau, son humidité relative baisse de 50% à 15%, et il  peut être qualifié d’air trop sec. Ceci traduit le fait que l’air à 22° peut absorber environ 3 fois plus d’eau que l’air à 5°C, alors que le chauffage n’en n’a pas apporté. Ce problème est commun à tous les modes de chauffage, convecteurs, panneaux radiants et infrarouges électriques, chauffage central à eau chaude quelle que soit la nature du combustible… Il ne se pose pratiquement pas dans des cuisines ou salles d’eau où les apports en eau sont importants : douches, eau bouillante, etc. On peut aussi poser des saturateurs, récipients poreux remplis d’eau, sur les convecteurs, mais il faut penser à les remplir (image ci-dessous). Seules les climatisations avec régulation d’hygrométrie, très peu usuelles dans les logements, résolvent ce problème.


Image « notrefamille.com »

Les radiateurs à inertie solide ou fluide ne sont pas traités ici. Ils permettent de différer de quelques heures la dissipation de la chaleur par rapport à la consommation électrique, ce qui n’est pas sans intérêt, mais n’ont pas davantage pour effet d’améliorer le rendement, en dépit d’argumentaires qui vantent le fait qu’ils chauffent plus longtemps (mais moins !). Beaucoup plus chers, ils sont fortement promus par leurs fabricants et distributeurs, sans que ce soit toujours justifié. A n’acheter qu’après analyse fine du besoin et de la tarification électrique !

Conclusion

Comme on le voit, chaque mode de chauffage électrique a ses avantages et ses inconvénients. Le choix sera fonction de l’utilisation, par exemple :

  • Panneaux radiants dans le séjour et les pièces à vivre.
  • Sèche-serviettes, éventuellement complétés par des infrarouges, dans les salles de bains.
  • Convecteurs dans les chambres à coucher, la cuisine, l’entrée, les WC.
  • Radiateurs soufflants en demi-saison, pour utilisation brève.
Il faut se rappeler de ce que, pour porter une pièce à une température déterminée, ils sont tous équivalents, car tous ont un rendement de 100%. Il reste que les convecteurs sont les moins chers, peu encombrants, et silencieux : Il n’y a donc pas lieu de mépriser leur simplicité !