lundi 28 janvier 2019

VE2.7. Particules fines


Le VE : Innovation pérenne ou rêve écologiste ?
« Dans un monde inondé d’informations sans pertinence, le pouvoir appartient à la clarté. »  Yuval Noah Harari


 VE2.7 - Particules fines PM 10, -PM 2,5 - PM 1,0
Problème général, résolu pour l’automobile

Le vocable scientifique inquiétant de particule fine désigne en réalité ce que l’on appelle… la poussièreSes causes sont évidemment très variées, très anciennes et peuvent être très lointaines : agriculture, chantiers et carrières, érosion (sable du Sahara), chauffage charbon ou fioul, moteurs thermiques, trafic routier et ferroviaire. Autrefois : le crottin de cheval !

Leur nocivité de fond est due à leur cumul sur plusieurs décennies, comme celle de la fumée de tabac.
  • Les valeurs moyennes, qui se cumulent, sont importantes
  • Les valeurs de crête, qui résultent principalement de la météo (Par régime anticyclonique, il n’y a ni vent, ni ascendances), sont médiatisées, mais n’ont d’importance que par leur influence limitée sur les moyennes.
Leurs taux varient selon le lieu, les maximums étant atteints dans les métros souterrains, ce qui est sans risque pour les passagers, mais pourrait être préjudiciable au personnel.

Analyse des PM10

PM 10 (Diamètre > 10 microns)

1996
2016
Emissions routières
KT/an
90
40
Part en masse dans émissions totales
%

15%
Taux en IdF (toutes origines) urbain
μg/m3
23
20
Valeur limite UE moyenne journalière
μg/m3
50

Le tableau ci-dessus montre que les émissions routières de PM 10 sont minoritaires, faibles (moins de 0,02 ppm) et inférieures aux normes.
Les cartes ci-dessous montrent les progrès réalisés en 10 ans, le nombre de jours supérieurs à la norme de 50 μg/m3, ayant été réduit comme suit :


> 50 μg/m3
Paris
Périphérie IdF
2007
60 jours
20 jours
2017
25 jours
5 jours




 2.7.2. Analyse des PM 2,5

PM 2,5 (Diamètre > 2,5 microns)

1996
2016
Emissions routières
KT/an
90
20
Parts dans émissions totales
%

17%
Taux en IdF (toutes origines) urbain
μg/m3
15
13
Valeur limite UE moyenne annuelle
μg/m3
25

Les remarques faites à propos du niveau et de l’évolution des PM 10 peuvent être réitérées à propos des PM2,5.
Toutefois, les cartes ci-dessous sont en moyennes annuelles qui ont évolué favorablement comme suit :


Paris
Périphérie IdF
2007
30 μg/m3
15 μg/m3
2017
15 μg/m3
5 μg/m3






     
Analyse des PM 1,0

PM 1,0 (Diamètre > 1 micron)


1996
2016
Emissions routières
KT/an
65
20
Parts dans émissions totales
%

7%
Taux en IdF (toutes origines) urbain
μg/m3
15
9
Pas de norme UE
μg/m3



La situation est très satisfaisante, avec des émissions routières divisées par 3,2 en 10 ans, et une part routière très minoritaire de 7% dans les émissions totales.

Analyse des Fumées noires

Cette mesure des particules fines, non distinguées par masse, n’est plus normalisée, mais présente l’énorme intérêt d’être la mesure la plus ancienne (période de 60 ans), et d’avoir été poursuivie après avoir perdu son caractère normalisé.

Les normes Euro, toutes particules cumulées, n’existent que pour le diesel, à zéro.
Toutes particules (non normalisé)

1988
2016
Norme Euro Essence
g/km
Néant
Néant
Nome Euro diesel
g/km
0,5
0,0



Airparif écrit :
« … les niveaux moyens de de fumées noires ont été quasiment divisés par 20 à Paris (Figure 23).
Cette très forte diminution est due à la baisse importante des émissions de suie issues de la combustion du charbon […] et à l’amélioration des procédés de combustion et de traitement des échappements automobiles (mise en place des pots catalytiques dès 1993).
Les teneurs de 2009 à 2017 sont les plus faibles de l’historique. »