Le
VE : Innovation pérenne ou rêve écologiste ?
« Dans un monde
inondé d’informations sans pertinence, le pouvoir appartient à la
clarté. » Yuval Noah Harari
Les
distorsions « soft » : Infox
Problème général, résolu pour l’automobile
Le vocable
scientifique inquiétant de particule
fine désigne en réalité ce que l’on appelle… la poussière. Ses causes sont
évidemment très variées, très anciennes et peuvent être très lointaines :
agriculture, chantiers et carrières, érosion (sable du Sahara), chauffage
charbon ou fioul, moteurs thermiques, trafic routier et ferroviaire.
Autrefois : le crottin de cheval !
Leur nocivité de fond est due à leur cumul
sur plusieurs décennies, comme celle de la fumée de tabac.
- Les valeurs moyennes, qui se cumulent, sont importantes
- Les valeurs de crête, qui résultent principalement de la météo (Par régime anticyclonique, il n’y a ni vent, ni ascendances), sont médiatisées, mais n’ont d’importance que par leur influence limitée sur les moyennes.
Analyse
des PM10
PM 10 (Diamètre > 10 microns)
|
1996
|
2016
|
|
Emissions routières
|
KT/an
|
90
|
40
|
Part en masse dans émissions totales
|
%
|
15%
|
|
Taux en IdF (toutes origines) urbain
|
μg/m3
|
23
|
20
|
Valeur limite UE moyenne journalière
|
μg/m3
|
50
|
Le tableau ci-dessus montre que les émissions
routières de PM 10 sont minoritaires, faibles (moins de 0,02 ppm) et
inférieures aux normes.
Les cartes ci-dessous montrent les progrès
réalisés en 10 ans, le nombre de jours supérieurs à la norme de 50 μg/m3, ayant
été réduit comme suit :
> 50 μg/m3
|
Paris
|
Périphérie IdF
|
2007
|
60 jours
|
20 jours
|
2017
|
25 jours
|
5 jours
|
2.7.2.
Analyse des PM 2,5
PM 2,5 (Diamètre > 2,5 microns)
|
1996
|
2016
|
|
Emissions routières
|
KT/an
|
90
|
20
|
Parts dans émissions totales
|
%
|
17%
|
|
Taux en IdF (toutes origines) urbain
|
μg/m3
|
15
|
13
|
Valeur limite UE moyenne annuelle
|
μg/m3
|
25
|
Les remarques faites à propos du niveau et de
l’évolution des PM 10 peuvent être réitérées à propos des PM2,5.
Toutefois, les cartes ci-dessous sont en
moyennes annuelles qui ont évolué favorablement comme suit :
Paris
|
Périphérie IdF
|
|
2007
|
30 μg/m3
|
15 μg/m3
|
2017
|
15 μg/m3
|
5 μg/m3
|
Analyse
des PM 1,0
PM 1,0 (Diamètre > 1 micron)
|
|
1996
|
2016
|
Emissions routières
|
KT/an
|
65
|
20
|
Parts dans émissions totales
|
%
|
7%
|
|
Taux en IdF (toutes origines) urbain
|
μg/m3
|
15
|
9
|
Pas de norme UE
|
μg/m3
|
La situation est très satisfaisante, avec des
émissions routières divisées par 3,2 en 10 ans, et une part routière très
minoritaire de 7% dans les émissions totales.
Analyse
des Fumées noires
Cette mesure des
particules fines, non distinguées par masse, n’est plus normalisée, mais
présente l’énorme intérêt d’être la mesure la plus ancienne (période de 60 ans),
et d’avoir été poursuivie après avoir perdu son caractère normalisé.
Les normes Euro, toutes particules cumulées,
n’existent que pour le diesel, à zéro.
Toutes particules (non normalisé)
|
1988
|
2016
|
|
Norme Euro Essence
|
g/km
|
Néant
|
Néant
|
Nome Euro diesel
|
g/km
|
0,5
|
0,0
|
Airparif écrit :
« …
les niveaux moyens de de fumées noires ont été quasiment divisés par 20 à Paris
(Figure 23).
Cette
très forte diminution est due à la
baisse importante des émissions de suie issues de la combustion du charbon
[…] et à l’amélioration des procédés de
combustion et de traitement des échappements automobiles (mise en place des
pots catalytiques dès 1993).
Les
teneurs de 2009 à 2017 sont les plus faibles de l’historique. »