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vendredi 8 décembre 2017

3 – Tableau des utilisations




Nous associons chacun des tableaux ci-dessous à un message dédié qui analyse les avantages et inconvénients de chacune des énergies secondaires, et aux évolutions et substitutions à apporter pour réduire les émissions de CO2. Le titre de chacun des tableaux est un lien vers un message dédié détaillé.


Bâtiment
i
j
k
l
m
Code couleurs efficacité énergétque
Chauffage domestique
Pompes à chaleur et climatisatisation
Eau chaude sanitaire
Eclairage bâtiments et public
Electroménager et Numérique

Transports
n
o
p
q
r
s
Code couleurs efficacité énergétique
Tourisme et utilitaires
Poids lourds et autocars
Bus et taxis urbains
Ferroviaire
Maritime
Aérien

  
Agriculture
t
u
v
Code couleur efficacité énergétique
Chauffage
Eclairage
Tracteurs et machines


Industrie
w
x
y
z
Code couleur efficacité énergétique
Chauffage process
Electricité process
Energie mécanique
Hauts-fourneaux

Pour chaque utilisation (colonnes i à z du tableau de synthèse), figurent :
  • En haut, ligne 0, le potentiel d’amélioration de l’efficacité énergétique envisageable à moyen terme, telles que :
    • Isolation thermique des bâtiments
    • Pompes à chaleur,
    • LEDs se substituant à l’incandescence
    • Amélioration du rendement des moteurs, réduction du SCx des véhicules, hybridation… Ce potentiel est classé de « considérable » à « insignifiant », voire « impossible » par un code couleur intuitif.
  • Pour chaque ligne de 12 à 29 (vecteurs inclus) :
    • L’adaptation, de l’énergie à l’application, évaluée de « excellente » à « difficile », voire « impossible », par un code couleur analogue.
    • L’évolution souhaitable par substitution des moins émettrices de CO2 aux plus émettrices, par superposition d’un signe pouvant varier de 0 à - -, -, =, +, ++, d’interprétation évidente.


13 – L’énergie dans l’Industrie



Chauffage process
(Colonne w du tableau de synthèse)

Des températures plus ou moins élevées, et des apports de chaleur sont nécessaires à de nombreux process de production industrielle pour lesquels l’origine de la chaleur ne s’impose pas. Citons :
  • Le ciment
  • Les céramiques
  • L’industrie chimique et pétrolière (distillation)
  • Les alliages métalliques
  • La plasturgie
  • L’agroalimentaire
  • La chimie
  • Le séchage
  • ...
Le choix de la source d’énergie est très varié. Pour certaine applications grosses consommatrices, mais très concurrentielles, telles les cimenteries, le charbon reste utilisé. On lui substitue parfois la combustion de pneumatiques déchiquetés dont le coût est nul voire légèrement négatif, tant leur élimination est problématique, d’où un dilemme entre l’avantage écologique d’éliminer les pneumatiques usagés, et l’inconvénient de l’émission de CO2 consécutive. Hormis ce cas, la plupart de ces industries pourraient utiliser le gaz ou l’électricité, cette dernière étant préférable si elle est largement ou totalement décarbonée.

Electricité process
(Colonne x du tableau de synthèse)

Certaines industries requièrent de l’électricité en tant que telle dans leur process de production. Citons :
  • L’électrolyse :CO2,
  • Production d’aluminium
  • Traitements de surface
  • Production d’hydrogène (potentiellement)
  • L’aciérie électrique
  • La soudure dans plusieurs variantes (TIG, MIG, UM, plasma, par points …)
  • ...
Elle n’est alors évidemment pas remplaçable.
Puissance mécanique
(Colonne y du tableau de synthèse)

La quasi-totalité des industries requièrent de l’électricité qui est transformée en énergie mécanique par des moteurs ou actionneurs électriques :
  • Ventilation
  • Refroidissement et cryogénie
  • Manutention, levage
  • Broyage, concassage, mélange
  • Machines-outils, machines-transfert, automates de production, robots
  • Production d’air comprimé
  • Centrifugeuses
Pour ces applications, l’électricité n’est pratiquement pas remplaçable, sinon par des moteurs thermiques aux émissions élevées et de moindre rendement, parfois utilisés en secours en cas de défaillance du réseau.

Hauts-Fourneaux et convertisseurs
(Colonne z du tableau de synthèse)

Rappelons que la fonte est obtenue par réduction du minerai de fer par le carbone suivant les réactions simplifiées :
2 C + O2 à 2 CO
2 Fe2 O3 + 3 CO à 4 Fe + 3 CO2
Le coke (carbone presque pur obtenu par distillation du charbon dans les fours à coke) est donc utilisé ici avant tout en qualité de réducteur chimique, et accessoirement seulement pour son apport de chaleur. Il est donc impossible de lui substituer une autre forme de chaleur : le carbone est partie intégrante de la réaction.

Les convertisseurs qui produisent l’acier à partir de la fonte procèdent également par oxydation du carbone résiduel contenu dans la fonte. Ils émettent donc aussi du CO2, inévitablement.

Rappelons aussi que « l’aciérie électrique » n’est pas un substitut de l’aciérie classique. Elle ne sert qu’à retransformer des ferrailles en lingots.

La sidérurgie fait donc partie des activités pour lesquelles le carbone n’est pas substituable : elle ne participera pas à la réduction des émissions de CO2 autrement que par amélioration de l’efficacité, ici dite « mise (Kg de coke) aux mille (kg de minerai de fer) », qui a été fortement réduite dans le passé, mais approche de sa limite théorique, ou par captation du CO2, dont la faisabilité économique reste à démontrer.