Les émissions de CO2
Plan
du chapitre : « La transition énergétique : les
raison d’agir »
Les émissions
de CO2
Conclusion
La hausse du taux de
CO2 dans l’atmosphère (de 280 à 380 ppm en volume) depuis deux siècles est
une certitude scientifique aisément mesurable dans le monde entier.
Contrairement à une opinion courante, ce n’est pas un problème local, urbain
par exemple, ni un problème pour les êtres vivants.
La température moyenne
est difficile à définir et à mesurer, parce qu’elle n’est ni constante (dans le
temps) ni uniforme (sur la surface de la terre). La fonte des glaces, tant
terrestres que maritimes, montre à elle seule que la moyenne annuelle des
températures dans ces latitudes, ou à ces altitudes, est passée, en °C, d’une
valeur négative à une valeur positive, avec
des conséquences écologiques très préoccupantes. La hausse des températures
proches de zéro est donc certaine, mais ne suffit pas à démontrer une hausse
des températures moyennes, bien cette dernière semble ressortir des mesures de
différentes origines depuis une dizaine d’années.
La corrélation entre
le CO2 et la température fait l’objet d’âpres débats :
- D’un côté, la mouvance écologiste politique la tient pour évidente et s’appuie sur les travaux du GIEC, organisme scientifique créé et rémunéré par l’ONU. Ce GIEC souffre néanmoins d’un défaut congénital : créé pour étudier les changements climatiques d’origine anthropique, a priori tenus pour certains, on imagine mal qu’il remette en cause cette origine qui est la raison même de son existence. Mais ceci ne signifie pas pour autant qu’elle soit négligeable ! C’est notamment le point de vue le l’Union Européenne.
- D’un autre côté, des personnalités scientifiques éminentes, au premier rang desquelles Claude Allègre, universitaire incontestable, géologue, mais pas climatologue, considère que les modèles mathématiques utilisés par le GIEC sont complexes, fragiles et reposent sur des hypothèses incertaines, qui, de ce fait, ne démontrent ni l’existence d’une corrélation, ni son absence… C’est aussi le point de vue de nombre de pays, tels que les USA, les BRIC et la plupart des pays émergeants. La conformité à leur intérêt immédiat est évidente, mais ne prouve pas qu’ils soient de mauvaise foi.
Face à un débat qui nous dépasse, nous considérerons dans ce
blog qu’il existe, à défaut de preuves, un faisceau de présomptions sur la
corrélation entre CO2 et réchauffement climatique, suffisamment fort pour que la réduction des émissions de CO2
soit un objectif majeur, mais qui doit être géré intelligemment et sans aboutir
aux régressions que les écologistes politiques intégristes appellent de leur
vœux.
Il convient aussi de se rappeler que le CO2 n’est en rien un problème local, mais bien un problème mondial
qui ne peut être résolu que par la participation de tous les pays du monde.
Nous en sommes très loin, alors que, selon certaines sources, la Chine inaugure
une centrale thermique au charbon par semaine ! La contribution de la
France, qui est de l’ordre de 1% des émissions mondiales, et qui est nettement
inférieure (par habitant) à celle des pays comparables, relève donc plus de l’exemplarité que de l’efficacité.
C’est pourquoi il faut préférer des
solutions raisonnables, non seulement sans
régression, mais encore sans effet
majeur sur les coûts, qui pourront être parfois exportables, et souvent généralisées
ailleurs.
Conclusion
Nous montrerons dans le message suivant qu’il est possible,
d’ici 2030, de réduire de près de 50%
nos émissions de CO2 dues au chauffage des bâtiments résidentiels et
tertiaires, et ce :
Ceci peut être obtenu par une évolution progressive et raisonnable des modes de chauffage, des appareils de chauffage, de l’isolation des bâtiments et de la tarification de l’énergie. Cette évolution fait appel aux techniques numériques (régulation, tarification) et thermodynamiques (pompes à chaleur) en plus des évolutions déjà couramment utilisées, mais loin d’être généralisées (isolation, chaudières à condensation).
- sans augmentation ni du parc nucléaire, ni de l’énergie électrique consommée en chauffage,
- sans régression du confort,
- sans augmentation de la dépense publique,
- sans solution extrême (maisons sans chauffage),
- et en intégrant une hausse de 15% du parc de bâtiments à chauffer.
Ceci peut être obtenu par une évolution progressive et raisonnable des modes de chauffage, des appareils de chauffage, de l’isolation des bâtiments et de la tarification de l’énergie. Cette évolution fait appel aux techniques numériques (régulation, tarification) et thermodynamiques (pompes à chaleur) en plus des évolutions déjà couramment utilisées, mais loin d’être généralisées (isolation, chaudières à condensation).