jeudi 17 janvier 2013

Moitié moins de CO2 pour chauffage : Divers et Conclusion


Divers et Conclusion

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Plan du chapitre :
« Transition énergétique : Moitié moins de CO2 pour chauffage en 20 ans»
Divers et Conclusion

Divers

Mais les autres paramètres ne sont pas encore pris en compte. Reprenons le tableau :


Immeubles collectifs anciens

Les lignes 9, 10 et 11 sont relatives aux nouveaux comportements induits par les modifications de comportements correspondant aux lignes 6, 7 et 8, réduites aux nombreux immeubles collectifs construits avant 1980, équipés de central chauffage central, presque toujours au gaz de réseau dans la zone couverte, et au fioul ou GPL en dehors de cette zone, dont les frais sont répartis selon les millièmes de copropriété.

Les régulations de température et les programmateurs y sont le plus souvent rudimentaires ou inexistants. Les occupants n’ont aucune motivation à rechercher des économies qui seront diluées par la répartition, et la « régulation » par la fenêtre ouverte y est donc courante. Par surcroît, ces immeubles sont souvent mal isolés, faute de majorité pour voter des travaux coûteux d’isolation et de changement de fenêtres. Le desserte des radiateurs étant le plus souvent faite par des colonnes d'eau chaude verticales, il est pratiquement impossible d’installer des compteurs d’énergie, car il en faudrait un par radiateur. Le problème est donc difficile. Dans le passage proposé au biénergie, le chauffage thermique d’origine serait restreint à un chauffage de base assurant environ 15°C, et resterait réparti selon les millièmes, mais il serait complété par un chauffage d’appoint électrique, facile à programmer et à réguler,  et bien géré par à l’utilisateur qui en supporterait le coût facturé directement par l’opérateur électrique. Nous en escomptons un gain de 20% pour les immeubles concernés, soit 10% des lignes 6, 7 et 8.

Chaudières à condensation

La généralisation des chaudières à condensation (ligne 12), pour lesquelles la France est très en retard, notamment sur l’Allemagne ou le UK, pourra apporter une réduction substantielle de la consommation de gaz naturel ou GPL, 15% sur les installations concernées, mais aussi sur les chaudières au fioul, avec un moindre gain évalué à 10%, mais sur la presque totalité des installations, pour un total évalué à  2,8% de la consommation énergétique totale de chauffage.

L’amélioration du parc de bâtiments, reprise du début de ce chapitre, amène un gain de 22% (coefficient 0,78) attribué uniformément en ligne 15, puisqu’indépendant du chauffage traité séparément.

L’accroissement du parc de bâtiments, qui contribue à l’amélioration de la qualité déjà prise en compte précédemment, vient augmenter les volumes à chauffer de 15% (coefficient 1,15) ; qui figure en ligne 16.

Conclusion

Le tableau ci-dessous reprend les conclusions de tableau détaillé :
               
Pour  1 MWh
CO2  Kg
élec.  hors pte
élec. pte
élec. totale
2010
142
212
182
394
2030 après mode de chauffage
96
279
137
416
2030 après utilisat. du chauffage
86
276
116
392
2030 tout inclus
77
246
103
349

En ce qui concerne le chauffage, objet de cette étude :
  • Les émissions de CO2 baissent de 46%
  • La production électrique de pointe (les 1500 heures les plus chargées) baisse de 56% : moins de combustibles fossiles
  • La production électrique hors pointe (7300 heures) augmente de 16% : meilleure utilsation du parc électronucléaire sans augmentation de celui-ci.
  • La production électrique totale diminue de 11%
Tout ceci est obtenu, rappelons le :
  • sans faire appel à des solutions radicales (maison à énergie positive !),
  • sans dépense publique supplémentaire,
  • sans réglementation complexe,
  • sans dispositions liberticides, notamment sur la puissance installées et la température intérieure,
  • sans accroissement, ni diminution, du parc électronucléaire,
  • avec un investissement raisonnable et amortissable par les utilisateurs.
La comparaison avec la démarche écolo-politique du Grenelle de l’Environnement et ses retombées RT 2012 et RT 2020 est sans appel : c’est par des solutions raisonnables que l’on réduira les émissions sans régression, et plus rapidement.

Fin du chapitre

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