Divers et Conclusion
Plan du chapitre :
« Transition
énergétique : Moitié moins de CO2 pour chauffage en 20 ans»
Divers et
Conclusion
Divers
Mais les autres
paramètres ne sont pas encore pris en compte. Reprenons le tableau :
Immeubles collectifs anciens
Les lignes 9, 10 et 11 sont relatives aux nouveaux comportements
induits par les modifications de comportements correspondant aux lignes 6, 7 et 8, réduites aux nombreux immeubles collectifs construits avant 1980, équipés de central
chauffage central, presque toujours au gaz de réseau dans la zone couverte, et
au fioul ou GPL en dehors de cette zone, dont les frais sont répartis selon les millièmes de copropriété.
Les régulations de
température et les programmateurs y sont le plus souvent rudimentaires ou
inexistants. Les occupants n’ont aucune motivation à rechercher des économies
qui seront diluées par la répartition, et la « régulation » par la
fenêtre ouverte y est donc courante. Par surcroît, ces immeubles sont souvent
mal isolés, faute de majorité pour voter des travaux coûteux d’isolation et de
changement de fenêtres. Le desserte des radiateurs étant le plus souvent faite
par des colonnes d'eau chaude verticales, il est pratiquement impossible d’installer des
compteurs d’énergie, car il en faudrait un par radiateur. Le problème est donc
difficile. Dans le passage proposé au biénergie, le chauffage thermique d’origine
serait restreint à un chauffage de base assurant environ 15°C, et resterait
réparti selon les millièmes, mais il serait complété par un chauffage d’appoint
électrique, facile à programmer et à réguler,
et bien géré par à l’utilisateur qui en supporterait le coût facturé
directement par l’opérateur électrique. Nous en escomptons un gain de 20% pour
les immeubles concernés, soit 10% des lignes 6, 7 et 8.
Chaudières à condensation
La généralisation
des chaudières à condensation (ligne 12),
pour lesquelles la France est très en retard, notamment sur l’Allemagne ou le
UK, pourra apporter une réduction substantielle de la consommation de gaz naturel
ou GPL, 15% sur les installations concernées, mais aussi sur les chaudières au
fioul, avec un moindre gain évalué à 10%, mais sur la presque totalité des installations, pour un total évalué à 2,8%
de la consommation énergétique totale de chauffage.
L’amélioration du parc de bâtiments, reprise du début de ce
chapitre, amène un gain de 22% (coefficient 0,78) attribué uniformément en
ligne 15, puisqu’indépendant du chauffage traité séparément.
L’accroissement du parc de bâtiments, qui contribue à
l’amélioration de la qualité déjà prise en compte précédemment, vient augmenter
les volumes à chauffer de 15% (coefficient 1,15) ; qui figure en ligne 16.
Conclusion
Le tableau
ci-dessous reprend les conclusions de tableau détaillé :
Pour
1 MWh
|
CO2 Kg
|
élec. hors pte ‰
|
élec. pte ‰
|
élec. totale ‰
|
2010
|
142
|
212
|
182
|
394
|
2030 après mode de chauffage
|
96
|
279
|
137
|
416
|
2030 après utilisat. du chauffage
|
86
|
276
|
116
|
392
|
2030 tout inclus
|
77
|
246
|
103
|
349
|
En ce qui concerne
le chauffage, objet de cette étude :
- Les émissions de CO2 baissent de 46%
- La production électrique de pointe (les 1500 heures les plus chargées) baisse de 56% : moins de combustibles fossiles
- La production électrique hors pointe (7300 heures) augmente de 16% : meilleure utilsation du parc électronucléaire sans augmentation de celui-ci.
- La production électrique totale diminue de 11%
- sans faire appel à des solutions radicales (maison à énergie positive !),
- sans dépense publique supplémentaire,
- sans réglementation complexe,
- sans dispositions liberticides, notamment sur la puissance installées et la température intérieure,
- sans accroissement, ni diminution, du parc électronucléaire,
- avec un investissement raisonnable et amortissable par les utilisateurs.
Fin du chapitre