Plan du chapitre
« Transition
énergétique : Moitié moins de CO2 pour chauffage en 20 ans»
Introduction et
principes de base
Introduction
Le présent message
est basé sur l’analyse objective des possibilités et limites, des avantages et
inconvénients des différentes énergies. Il fait table rase des considérations
de politique intérieure (politiquement correct, partis écologistes, peurs sans
fondement, idées reçues, engagements électoraux) comme de politique étrangère,
notamment du protocole de Kyoto.
Il montre qu’il est
possible de diviser pratiquement par 2 les émissions de CO2 résultant du
chauffage résidentiel et tertiaire, et ce :
- sans faire appel à des solutions radicales (maison à énergie positive !),
- sans dépense publique supplémentaire,
- sans réglementation complexe,
- sans dispositions liberticides, notamment sur la puissance installées et la température intérieure,
- sans accroissement, ni diminution, du parc électronucléaire,
- avec un investissement raisonnable et amortissable par les utilisateurs.
- Se rappeler que, ici comme ailleurs, « le mieux est souvent l’ennemi du bien ». En d’autres termes, une solution partielle, mais acceptable et bon marché, aboutira s’imposera plus facilement qu’une solution totale, mais inabordable ou désagréable.
- Se défier des subventions qui ne promeuvent pas toujours les bonnes solutions et faussent la vérité concurrentielle telle qu’elle résulterait des choix du marché, c'est-à-dire des utilisateurs.
- Introduire une taxe carbone progressivement croissante sur les produits carbonés (charbon inclus) à usage énergétique :
- Strictement proportionnelle à l’émission future de carbone
- Indépendante de l’utilisation (chauffage ou véhicule…) et des taxes préexistantes (TICPE, TVA)
- Non applicable, ou compensable, à l’exportation pour éviter les distorsions de concurrence au détriment des entreprises françaises
- Globalement compensée par une baisse de la TVA.
- Se rappeler que le renouvellement du parc de bâtiments est très lent (environ 1,7% par an en construction, et 0,2% par an en démolition), et qu’il faut donc commencer par le plus important et le plus facile : l’amélioration du parc des logements existants et leur mode de chauffage, qui est un énorme gisement de réduction des émissions.