Plan du
chapitre « La Taxe Carbone »
1-
Nécessité
Notre blog a jusqu’ici été basé sur les prémisses suivantes, issues du GIEC, et généralement admises par les médias et la classe politique :
- Le taux de CO2 dans l’atmosphère augmente fortement depuis un siècle et s’accélère.
- Cette augmentation résulte principalement de la combustion des combustibles fossiles exploités par l’homme, et de la déforestation.
- Un léger réchauffement climatique est perceptible depuis 30 ans.
- Il y a une corrélation entre le taux de CO2 et l’élévation de température.
- Le CO2 est la cause de l’élévation de température car il augmente l’effet de serre.
Adhésion aux
thèses du GIEC Climato-scepticisme
Avant
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100%
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70%
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0%
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||||||||
Après
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100%
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40%
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0%
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Après un travail de
documentation, de lectures et de réflexion qui est loin d’être achevé, notre
position est en train d’évoluer fortement. Notre confiance actuelle régressé vers 40%, car il s’avère que, loin de faire
l’unanimité des scientifiques, les thèses du GIEC sont fortement contestées par
d’éminents physiciens, et ses synthèses pourraient parfois être orientées par
des raisons d’intérêt, de clan, de crédits de recherche, ou de politique.
Dans cette
controverse d’experts, il est difficile de s’y retrouver. Notre expérience de
consultant en expertise judiciaire nous
quand même appris que certains experts aux CV impressionnants peuvent
s’avérer très mauvais, surtout dès qu’ils sortent de leur domaine de
spécialité, souvent très étroit. Or la climatologie fait appel à de nombreuses
disciplines très différentes dont les interfaces apparaissent problématiques.
Dans les 5 prémisses ci-dessus, nous remettons en cause les deux
prémisse n° 2 et n° 5, et elles seules :
- N° 2.
- L’augmentation du taux de CO2 dans l’air pourrait être la conséquence, et non la cause, du réchauffement des océans qui serait périodique et lié notamment au soleil et à la gravitation.
- L’analyse isotopique du carbone de ce CO2 (rapport 13C / 12C) montre que le taux de CO2 anthropique ne serait que de 5% du CO2 atmosphérique
- N° 5.
- L’effet de serre du CO2, limité à deux bandes de fréquence, serait déjà saturé dans ces fréquences (absorption des infrarouges à 100%), et donc indépendant des variations de sa concentration dans l’air.
- Le CO2 n’est pas le seul gaz à effet de serre. Le principal est la vapeur d’eau. De manière plus générale tous les gaz dont les molécules comportent au moins 2 atomes différents, contribuent à l’effet de serre.
Dans nos messages
suivants, nous allons donc tenter de lister et d’analyser les principaux arguments pour et contre les thèses du GIEC, sans
toutefois nécessairement conclure car l’auteur n’est ni physicien, ni chercheur
en climatologie. Ce travail est évidemment susceptible de faire encore évoluer
notre confiance au GIEC, dans un sens ou dans l’autre.