Sujets connexes :
L’objectif
de -75% en 2050 nécessite d’aller vraiment plus loin, avec une évolution
profonde des transports qui représentent 63% du pétrole consommé à la fin de
l’étape ci-dessus.
Le
passage de la majorité, disons 60%, des véhicules sur source uniquement électrique,
soit via des batteries, soit via le vecteur hydrogène, soit par des caténaires,
est absolument inenvisageable avec des
énergies fatales dont la production initiale est déjà très coûteuse, et
dont le caractère fatal impose un stockage requérant des investissements lourds
dont la durée de vie est limitée (batteries)
ou dont le rendement est très médiocre (hydrogène).
Il faut donc être conscient de ce que le passage aux véhicules électriques
repose sur un accroissement important du parc électronucléaire.
Cet
accroissement étant préalablement accepté, la transition de 60% des véhicules
vers l’énergie électrique (via des batteries ou via l’hydrogène) a un impact
considérable sur les émissions de CO2 : une réduction de 24%
des sources fossiles, s’ajoutant aux précédentes pour aboutir à une baisse cumulée des émissions de 58% par rapport
à la situation actuelle. La transformation complète du parc roulant est une
entreprise majeure qui impacte lourdement les constructeurs, les
équipementiers, les réseaux d’énergie (électrique et hydrogène) le parc
électronucléaire, l’industrie des batteries, la production d’hydrogène
électrolytique, et l’achat par les utilisateurs de 20 millions de véhicules
alternatifs.